Sortir de sa zone, 1er podcast sur la #debtfreelife

Je ne parle pas beaucoup. C’est vrai, on me l’a souvent dit. À la question classique en entrevue : « quel est un de tes défauts? », j’ai souvent répondu: ma communication. C’est facile pour moi de me réfugier derrière cet état de fait. Plusieurs exemples le prouvent et plusieurs personnes peuvent le corroborer. Je suis fait ainsi. Je suis le gars qui écoute. Je suis un homme de peu de mots. Je ne pourrais donc certainement pas devenir conférencier ou animateur de télévision par exemple. Ces idées sont complètement farfelues. 

Une invitation à l’inconfort 

Le 27 juillet dernier, je reçois une invitation sur Instagram de Guillaume qui anime The Smith Vibes Podcast, une émission radio disponible sur internet. Il m’invite à venir parler de mon mindset au sujet de l’endettement. 

Whattt!? 

Spontanément, je pars à rire. Ensuite, toute une série de raisons m’empêchant d’accepter me viennent en tête : je sais très bien que ça va sortir tout croche, je suis qui moi pour parler d’un sujet qui concerne les finances, je n’ai pas de formation dans ce domaine, je suis loin d’être un expert, je n’ai pas de crédibilité, je suis mauvais en entrevue, je ne saurai pas quoi faire quand je n’aurai pas de réponse à une question… 

C’est clair : je ne peux pas accepter. 

Puis, je réfléchis et me met à penser que je serais peut-être capable, que ça ne serait pas aussi catastrophique que je le crois, que ça pourrait être une occasion pour améliorer mes lacunes en communication de la même manière que j’améliore ma technique de bench press, ma recette de poulet bouilli ou mon Karaoké, non ? 

Et si c’était une étiquette que je me mettais moi-même ? Au fait, qui a décidé que je n’étais pas un bon parleur, moi? Et si, au fond, la seule façon de progresser dans cette faiblesse était de sortir de ma zone de confort. 

OK, après cinq grosses minutes de réflexion, je lui réponds que ça m’intéresse et je le questionne pour avoir plus de détails. Je suis quand même fier de moi, pas tant pour le résultat de l’entrevue, mais plutôt pour le fait d’être sortie de ma zone de confort, de l’avoir vu comme un défi et une occasion à saisir pour évoluer. 

The Smith Vibe Podcast 

Je ne connaissais Guillaume que virtuellement et j’ai écouté quelques épisodes pour connaître son style, et j’ai trouvé cela super intéressant. Il interviewe des gens super connus ainsi que du monsieur madame tout le monde, sur des sujets variés. Il cherche des inside et des conseils que chacun peut partager. Son podcast est bilingue et il dégage une bonne vibe! 

https://www.instagram.com/thesmithvibes/?hl=fr-ca

Je réalise que ces émissions durent environ 1 heure et que tout le monde s’exprime bien. Je commence à douter de moi encore. Merde, me semble que j’aurais aimé ça entendre du monde poche, ça m’aurait rassuré un peu. Je ne me sens pas capable de parler pendant 60 minutes de la vie sans dettes! À l’approche du jour fatidique, j’ai un peu peur. 

Pré-entrevue

Je finis par me poser la question, c’est quoi le pire qui pourrait arriver? 

Voici ce à quoi je pense : 

-L’entrevue ne sortira jamais, car Guillaume va trouver ça trop mauvais. 

-Personne ne va trouver l’émission intéressante. 

-Personne ne sera d’accord avec mon point de vue. 

-Il va y avoir des silences/malaises durant l’émission, car je ne saurai pu quoi dire. 

J’ai réalisé que pour chacune de mes craites, j’avais la même réaction, c’est-à-dire: ce n’est tellement pas grave! 

En fin de compte, réfléchir à comment réagir avec chacune de ses situations à l’avance m’a aidé à ne pas annuler l’entrevue avec une défaite bidon! 

Réflexion post-entrevue 

À la fin, Guillaume m’apprend que ç’a duré 54 minutes. Sérieux?!? Je suis surpris. Je ne me suis pas encore écouté car au moment d’écrire cet article, l’épisode n’est pas encore sorti. Je sais que certains passages étaient plus ardus pour moi, moins naturel, et que j’ai dit beaucoup de «heuuuu». Ce sera à améliorer! Aussi, je réalise que j’aurais pu mieux me préparer, prévoir des mots-clés pour me rappeler certaines choses à dire. C’est une expérience qui entre! 

FEAR : False Evidence Appearing Real 

Je constate alors le concept de la peur, comme quoi je me suis encore causé du stress pour absolument rien. 

As-tu déjà eu cette crainte vis-à-vis l’inconfort? Est-ce que toi aussi ça t’arrive d’être freiné par des étiquettes que tu te crées toi-même? La majorité de nos peurs n’ont pas de fondation. Si tu hésites à faire quelque chose qui te tient à cœur, demande-toi d’où viennent tes peurs. 

Pose-toi la même question: c’est quoi le pire qui pourrait arriver? 

Souvent, le pire n’est vraiment pas si pire que ça! 

Pour chaque crainte, trouve une façon de négocier avec la situation. 

Que l’émission soit diffusée ou non, je remercie Guillaume pour la chance qu’il m’a donnée. Cette petite expérience m’a permis de découvrir le monde des podcasts sous un autre angle, de connaître quelqu’un de super intéressant et motivé. 

J’ai essayé quelque chose de nouveau. 

Si l’occasion se représente, je serai probablement moins stressé et je risque de mieux gérer ma peur. Je vais peut-être même finir par inspirer quelqu’un à se sortir de ses dettes! 

Finalement, par chance que je n’ai pas « choké », j’aurais manqué tout ça! Peut-être même que la prochaine occasion, ce sera dans mon propre podcast?! 

Je vais laisser mon imagination mijoter… À suivre!

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Une réflexion sur “Sortir de sa zone, 1er podcast sur la #debtfreelife

  1. Avatar de François Aubé-Larouche

    Ouep ouep. Ça m’arrive tout-le-temps d’avoir des craintes infondées et cela me bloque dans beaucoup de choses souvent. C’est seulement certains moments où je ne me rend pas compte que je vis les moments que je redoutais sans même y penser qui me font me rendre compte que j’avais peur pour rien. Par exemple, une journée où j’ai arrêté mon médicament sans m’en rendre compte et la journée s’est passé comme sur des roulettes sans aucun problèmes. Bravo Alex! Continue comme-ça! Ça ne peut que s’améliorer. « When you hit rock-bottom, it can only go better. »

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