S’autoprogrammer avec un montage photo

Avec ce montage photo, j’essaie surtout de me motiver moi-même. En le voyant, certains diront : «Il s’aime dont ben, ce gars-là!» Et ils ont raison! Je m’aime comme je suis, avec mes qualités et mes défauts! À mon avis, c’est primordial de s’aimer, et je souhaite que tout le monde s’aime fort, fort, fort. Mais l’idée de ce montage a un but spécifique: m’autoprogrammer à POSER PLUS DE GESTE CONCRETS.

C’est un comportement que je désire travailler afin de devenir une meilleure version de moi-même parce que je constate le déséquilibre entre les connaissances que j’assimile et les actions concrètes que je prends. 

Je te partage le concept derrière cette photo.

Voici comment:

J’ai choisi un moment dans mes souvenirs où j’ai été super fier de moi. Comme tu peux le voir sur la photo de droite,  alors que je frappe mon chest de toutes mes forces, j’étais clairement dans une explosion interne de fierté, qui s’est manifestée par un comportement très primate. Et non, je ne venais pas de remporter les Crossfit Games. Je venais seulement de gagner UNE épreuve lors d’une compétition au Can East Games, qui se déroulait à Hamilton en Ontario. Les images me rappellent cet instant précis. En regardant cette photo et en me concentrant, je peux revivre la scène en moi, revoir les couleurs (visuel), entendre les sons (auditif), et même sentir physiquement ma posture, les contractions musculaires et les sensations internes (kinesthésique). 

Suivre la recette à gâteau

Lorsqu’on veut effectuer quelque chose, il y a généralement des instructions. Pour une recette de cuisine par exemple, il y a des ingrédients qui doivent être mélangés dans un ordre précis, les quantités, mesurées et le temps de cuisson, respecté! Pas le choix si tu veux une bonne note à ton souper presque parfait.

J’ai donc choisi une recette pour me motiver à passer aux actes. Évidemment, je ne suis pas allé dans les détails de la recette. J’ai réduit ma recette  à 4 mots-clés (voir plus bas). Je ne veux pas avoir à lire le plan ultra détaillé chaque fois. 

Soit ton propre coach:

Le coach d’haltéro ne va pas décortiquer tes mouvements à chaque lift. Ce serait trop exhaustif et inefficace, car tu perdrais ta concentration. Tu serais déjà dans le bas de ton squat clean et il serait encore en train de décrire le positionnement de tes épaules par rapport à la barre. Ton coach va seulement te lancer des « cues », des rappels. Exemple: «Chest up», «Engage tes lats», «Confiant», «Agressif».

Je choisis donc moi aussi mes rappels. Ils sont simples et l’ordre a du sens pour moi. Ce montage photo me permet d’associer ma recette à un résultat concret qui s’est produit dans mon passé. En le regardant, je sais que lorsque j’ose et je fonce, un résultat agréable se produit en moi. Mon dessert est de célébrer avec le sentiment de fierté personnel qui m’envahit. Il ne me reste plus qu’à recommencer les étapes pour reproduire ce sentiment. J’associe cette recette à un résultat positif qui s’ancre en moi et m’encourage à passer plus à l’action.

Ta propre recette:

Évidemment, ce n’est pas parce que moi j’aime le gâteau au fromage (sans lactose bien sûr), que tu es obligé de suivre ma recette. Tu peux créer tes propres rappels pour les associer à une expérience passée positive forte en toi pour t’aider à améliorer, ou changer un certain comportement.

Je suis qui moi, ou n’importe qui d’autres, pour te dire ce que tu dois faire? Tu as tes propres réponses! Soit créatif. Je pense sincèrement que nous serions tous gagnants si on apprenait à mieux utiliser le pouvoir énorme de notre subconscient. Je suis loin d’être un expert dans ce domaine, mais je suis ouvert à essayer de nouvelles méthodes.

J’ai décidé de mettre cette photo sur mon cellulaire comme fond d’écran. De cette façon, je suis forcé d’y être exposé plusieurs fois par jour, subtilement sans m’en rendre vraiment compte. Est-ce que cela aura un impact réel sur la quantité d’action que je prendrai? À suivre…ce que je sais pour l’instant, c’est que ça ne coûte absolument rien d’essayer! On aime ça quand c’est gratis!

Résumé de mon WOD (Workout Of the Day):

1-Ose

Je commence le WOD en malade avec un sprint all out de 30 calories sur le Assault Bike. Il y a des chances que je frappe un mur et que mes jambes ne répondent plus. Je ne retiens rien, beaucoup de gars dans ma vague sont plus grands et plus gros que moi, ça passe ou sa casse!

2-Fonce

Mes 5 dernières calories me semblent interminables, mais à ma grande surprise, je débarque en premier du bike!?! Je me précipite sur le dumbell comme une mouette qui voit la dernière frite au McDo. J’enchaîne mes snatchs et thrusters à un bras sans réfléchir. Ça chauffe en tabarouette dans mes quads, mais je n’ai pas le temps de penser à ça. Je regarde devant moi, mais avec ma vision périphérique d’Asiatique, je comprends que je suis le meneur pour l’instant. Après ma dernière rep, je sprint ma vie pour sécuriser les 100 points précieux de l’épreuve.

3-Célèbre

Je me transforme en genre de lion-gorille. Je rugis un « Arggggggg » en me cognant le chest point fermé un peu à la Josh Bridges mais en plus poli (sans le « Fuckkk yeahhhh »). Apès quelques secondes, l’adrénaline retombe et c’est l’explosion des quads et l’effondrement classique au sol. Je savoure ce moment et il restera en moi à jamais. Good job budy!

4-Recommence

Il ne me reste plus qu’à reprendre les étapes 1 à 3 pour continuer de m’amuser, et de savourer d’autres moments qui me rendront fier de moi.

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PS.: Les bonshommes flous sur mon montage photo représentent mon imagination (voir mon autre article: L’étape qui paie, toujours). Elle est super importante, mais sans actions concrètes, elle ne s’exprimera jamais en réalité et elle restera fantôme. C’est juste un petit rappel à moi-même supplémentaire. Je trouvais l’effet cool, mais aussi significatif.

Et toi? As-tu un comportement que tu aimerais travailler présentement? Quels seraient ta recette, tes mots-clés? N’hésite pas à commenter et à partager mon article si tu le trouves utile!

J’espère voir passer ton propre montage un jour! Oh et en passant, j’ai utilisé le site canva.com pour créer mon image gratuitement (version d’essai), mais il y a une tonne d’autres applications du genre!

Au plaisir,

Alex

Réflexion pandémie

Chère Terre,

On se demande pourquoi? Mais est-ce qu’on se questionne vraiment? Je t’avoue que c’est ce qui me fait le plus peur.

J’espère que les gens prennent le temps, après tout, ils en ont maintenant! J’espère que le superflu prend le bord, au moins en partie, et que la réflexion intérieure se fait.

Merci pour ce message, cette pause, ce cadeau que tu nous fais. Tu es beaucoup trop bonne avec nous. Tu nous donnes tellement d’opportunités, d’occasions, de chances et ce, malgré tous nos erreurs.

Beaucoup ont souffert et des familles ont le coeur déchiré. Je comprends ceux qui t’en veulent. Mais je comprends aussi que tu n’avais pas d’autres choix. Tu nous as envoyé des messages, des climats bizarres, des phénomènes jamais vus, des intempéries records, des extinctions d’espèces. Mais on a tous fait comme si ce n’était pas de notre faute, comme si rien n’était. On est vraiment de belles autruches.

J’écoutais ma musique sans t’avoir demandé si tu aimais ça. Merci de ne pas seulement baisser le son, mais de casser mon Beat. Autrement, je me serais probablement isolé en mettant mes écouteurs. Là, je n’ai pas le choix de « déplugguer », de fermer les distractions et de tendre mes oreilles. C’est drôle…en fait non, que ce soit en perdant le son, que je puisse vraiment entendre.

Je vais me trouver un coin propre (il en reste encore) et j’irai coller mon oreille au sol. J’irai m’enraciner. J’irai te respirer. J’irai où tu voudras de moi, si bien sûr, je suis encore dans tes plans. Fais-moi savoir, on pourrait faire comme avant et en profiter, au bon rythme cette fois!

À bientôt j’espère

Prends le temps

Alex

*** N’hésites pas à commenter en bas de la page. Aussi, si tu penses que ma réflexion peux toucher quelqu’un, partage-lui mon article!***

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Mes meilleurs profs

Le Défi est là, ce qui veut dire que les Opportunités aussi. 

L’Embûche nous fait tomber, donc on peut se relever plus Grand. 

La Difficulté nous décourage, et ainsi renforce notre Résilience. 

C’est face à l’Impossible, qu’on réalise que ce mot nous a menti.

Quand les embuches et les difficultés nous arrivent, on a toujours l’impression que ce n’était vraiment pas le bon moment. « Je n’avais pas pantoute besoin de ça ». C’est souvent notre premier réflexe. En tout cas, c’est souvent le mien. 

Mais au fond, si les problèmes étaient arrivés au BON moment, ils n’auraient pas le même effet. Si ce qu’on appelle notre « malheur », nous frappait quand on est 100% prêt à l’affronter, on ne l’appellerait pas notre « malheur ». Les meilleurs professeurs dans ma vie, je ne les ai pas rencontrés sur les bancs d’école. Non plus dans les nombreux livres que j’ai lus. Et j’en ai lu, écouté, visionné du stock sur le développement personnel. Mais mes 4 meilleurs profs avaient de drôle de nom; ils s’appelaient: Défi, Embûche, Difficulté, Impossible. 

Nous nous sommes connus quand j’étais jeune. Et encore aujourd’hui, ils viennent me dire allô de temps en temps. Ils prennent différentes formes. D’après moi, ils doivent triper sur l’Halloween, car ils adorent se déguiser. J’ai plein de souvenirs en tête. Je ne sais pas si je peux appeler ça de bons souvenirs, mais je peux dire qu’ils ont été bons en maudit avec moi.

Ils m’ont toujours apporté quelque chose qui m’a servi pour le reste de la vie. Que ce soit une leçon, de la drive, un minding, des trophées, un meilleur comportement, plus de discipline, de la confiance en moi, de la créativité, des nouveaux skills, de l’argent, une job passionnante… j’en ai toujours tiré quelque chose. 

Sur le coup, chaque fois, je ne comprends jamais le sujet du cours et je ne veux rien savoir de le suivre. J’ai eu des peines d’amour, des difficultés familiales, des frustrations, des échecs en compétition, des blessures, des cris, des larmes, des dettes. On a passé quand même quelque temps ensemble quand j’y repense. 

Peut-être que si je décide de les accepter comme ils sont la prochaine fois qu’ils viendront me visiter, on pourra se poser à la table et prendre un café. Au lieu de me frustrer, d’angoisser, de bougonner, je pourrais leur dire merci à l’avance. Avoir une discussion avec eux. Au fond, ils essaient juste de m’aider. Je vais essayer ça next time. « Hey, merci à l’avance en passant, de revenir me voir pour que je m’améliore ». Oui, c’est ça que je leur dirai! Comme d’habitude, je ne comprendrai probablement rien, mais je leur dirai quand même. 

Défi, Embûche, Difficulté, Impossible, sans vous, je ne pourrais jamais devenir une meilleure version de moi-même.

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P.S. N’hésites pas à me laisser un commentaire et à partager mon blog à quelqu’un si tu en as envie!

-Alex

Bonne lecture!

S’autoprogrammer avec un montage photo

Un toit payé pour être plus léger

Mes 3 trucs pour voyager souvent

Mon Warm-up préféré pour atteindre mes objectifs

Sortir de sa zone, 1er podcast sur la Debt Free Life

Audible, raconte moi une histoire

Roule sans paiements et roule tes cennes

4 livres pour tout arracher

Le secret des gros biceps

La borne de recharge

L’étape qui paie, toujours

Mes meilleurs profs

Réflexion pandémie

Sortir de sa zone, 1er podcast sur la #debtfreelife

Je ne parle pas beaucoup. C’est vrai, on me l’a souvent dit. À la question classique en entrevue : « quel est un de tes défauts? », j’ai souvent répondu: ma communication. C’est facile pour moi de me réfugier derrière cet état de fait. Plusieurs exemples le prouvent et plusieurs personnes peuvent le corroborer. Je suis fait ainsi. Je suis le gars qui écoute. Je suis un homme de peu de mots. Je ne pourrais donc certainement pas devenir conférencier ou animateur de télévision par exemple. Ces idées sont complètement farfelues. 

Une invitation à l’inconfort 

Le 27 juillet dernier, je reçois une invitation sur Instagram de Guillaume qui anime The Smith Vibes Podcast, une émission radio disponible sur internet. Il m’invite à venir parler de mon mindset au sujet de l’endettement. 

Whattt!? 

Spontanément, je pars à rire. Ensuite, toute une série de raisons m’empêchant d’accepter me viennent en tête : je sais très bien que ça va sortir tout croche, je suis qui moi pour parler d’un sujet qui concerne les finances, je n’ai pas de formation dans ce domaine, je suis loin d’être un expert, je n’ai pas de crédibilité, je suis mauvais en entrevue, je ne saurai pas quoi faire quand je n’aurai pas de réponse à une question… 

C’est clair : je ne peux pas accepter. 

Puis, je réfléchis et me met à penser que je serais peut-être capable, que ça ne serait pas aussi catastrophique que je le crois, que ça pourrait être une occasion pour améliorer mes lacunes en communication de la même manière que j’améliore ma technique de bench press, ma recette de poulet bouilli ou mon Karaoké, non ? 

Et si c’était une étiquette que je me mettais moi-même ? Au fait, qui a décidé que je n’étais pas un bon parleur, moi? Et si, au fond, la seule façon de progresser dans cette faiblesse était de sortir de ma zone de confort. 

OK, après cinq grosses minutes de réflexion, je lui réponds que ça m’intéresse et je le questionne pour avoir plus de détails. Je suis quand même fier de moi, pas tant pour le résultat de l’entrevue, mais plutôt pour le fait d’être sortie de ma zone de confort, de l’avoir vu comme un défi et une occasion à saisir pour évoluer. 

The Smith Vibe Podcast 

Je ne connaissais Guillaume que virtuellement et j’ai écouté quelques épisodes pour connaître son style, et j’ai trouvé cela super intéressant. Il interviewe des gens super connus ainsi que du monsieur madame tout le monde, sur des sujets variés. Il cherche des inside et des conseils que chacun peut partager. Son podcast est bilingue et il dégage une bonne vibe! 

https://www.instagram.com/thesmithvibes/?hl=fr-ca

Je réalise que ces émissions durent environ 1 heure et que tout le monde s’exprime bien. Je commence à douter de moi encore. Merde, me semble que j’aurais aimé ça entendre du monde poche, ça m’aurait rassuré un peu. Je ne me sens pas capable de parler pendant 60 minutes de la vie sans dettes! À l’approche du jour fatidique, j’ai un peu peur. 

Pré-entrevue

Je finis par me poser la question, c’est quoi le pire qui pourrait arriver? 

Voici ce à quoi je pense : 

-L’entrevue ne sortira jamais, car Guillaume va trouver ça trop mauvais. 

-Personne ne va trouver l’émission intéressante. 

-Personne ne sera d’accord avec mon point de vue. 

-Il va y avoir des silences/malaises durant l’émission, car je ne saurai pu quoi dire. 

J’ai réalisé que pour chacune de mes craites, j’avais la même réaction, c’est-à-dire: ce n’est tellement pas grave! 

En fin de compte, réfléchir à comment réagir avec chacune de ses situations à l’avance m’a aidé à ne pas annuler l’entrevue avec une défaite bidon! 

Réflexion post-entrevue 

À la fin, Guillaume m’apprend que ç’a duré 54 minutes. Sérieux?!? Je suis surpris. Je ne me suis pas encore écouté car au moment d’écrire cet article, l’épisode n’est pas encore sorti. Je sais que certains passages étaient plus ardus pour moi, moins naturel, et que j’ai dit beaucoup de «heuuuu». Ce sera à améliorer! Aussi, je réalise que j’aurais pu mieux me préparer, prévoir des mots-clés pour me rappeler certaines choses à dire. C’est une expérience qui entre! 

FEAR : False Evidence Appearing Real 

Je constate alors le concept de la peur, comme quoi je me suis encore causé du stress pour absolument rien. 

As-tu déjà eu cette crainte vis-à-vis l’inconfort? Est-ce que toi aussi ça t’arrive d’être freiné par des étiquettes que tu te crées toi-même? La majorité de nos peurs n’ont pas de fondation. Si tu hésites à faire quelque chose qui te tient à cœur, demande-toi d’où viennent tes peurs. 

Pose-toi la même question: c’est quoi le pire qui pourrait arriver? 

Souvent, le pire n’est vraiment pas si pire que ça! 

Pour chaque crainte, trouve une façon de négocier avec la situation. 

Que l’émission soit diffusée ou non, je remercie Guillaume pour la chance qu’il m’a donnée. Cette petite expérience m’a permis de découvrir le monde des podcasts sous un autre angle, de connaître quelqu’un de super intéressant et motivé. 

J’ai essayé quelque chose de nouveau. 

Si l’occasion se représente, je serai probablement moins stressé et je risque de mieux gérer ma peur. Je vais peut-être même finir par inspirer quelqu’un à se sortir de ses dettes! 

Finalement, par chance que je n’ai pas « choké », j’aurais manqué tout ça! Peut-être même que la prochaine occasion, ce sera dans mon propre podcast?! 

Je vais laisser mon imagination mijoter… À suivre!

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La borne de recharge

MÉCHANT MERCREDI 

J’ai encore pris congé mercredi dernier, en plein milieu de la semaine, pour rien, comme ça. 

Mais pourquoi?! Qu’est-ce que tu as de prévu? 

Rien. 

En fait, ce n’est pas vrai. J’ai prévu, entre autres choses, de passer du temps avec ma blonde, de passer du temps à « ne rien faire » avec ma blonde. 

Et je me demande : est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison ? Pourquoi dois-je justifier une demande de congé à laquelle j’ai pourtant droit ? Pourquoi pointe en moi un sentiment de culpabilité ? Après tout, je ne devrais pas ressentir de malaise puisque je pige dans ma banque d’heures supplémentaires pour prendre off, non ? 

Je connais la réponse à toutes ces questions : trop souvent la valeur se mesure à la productivité. 

Et dans ma vision des choses, « ne rien faire » est tout sauf contre-productif. 

ARRÊTER LA MACHINE

Ce mercredi-là, on se lève, sur notre beat, relax, sans réveille-matin. Écriture, lecture, méditation et puis je lance l’idée à ma blonde d’essayer un nouveau resto pour déjeuner. Tiens, je me risque et je texte mon vieux chum Potvin. On se connaît depuis l’école secondaire. On était accroc au basket, mais on ne se voit plus beaucoup à cause de….la vie qui ne prend pas le temps de s’arrêter en plein mercredi. Coup de chance, il est dispo! Il nous rejoint à la Place Valois dans le quartier Hochelaga. On jase de nos projets, on se relance sur des idées créatives et on mange du bacon! Mmmmm menoum menoum! Ce gars-là est enjoué, toujours de bonne humeur et il aspire à plein de choses…lui aussi! C’est cool de le voir. 

Direction Stade olympique pour nager. On s’improvise un workout, juste pour bouger et pour se préparer à une compétition qui approche. Pour finir la session, un petit sauna question de donner un peu d’amour à notre corps… on se sent relax! 

On décide de dîner en écoutant un documentaire, choisi au hasard sur Food Matter TV. Cette chaîne TV est un genre de Netflix avec que des trucs inspirants que nous venons tout juste de découvrir. À date, on est vraiment satisfait. Documentaires, conférences, nutritions, films, programme de yoga, trucs de développement personnel. On profite de notre divan Ikéa et de la table de salon dépliante ultra-pratique (cadeau de la belle-mère). On prend le temps de mastiquer, d’absorber, de s’énergiser, pendant que Wayne Dyer, un gourou de la spiritualité, nous inspire et nous fait réfléchir. Bon choix! 

https://www.fmtv.com

Je prends mon Mac et je décide d’ouvrir ma page de blogue. Mon troisième (et dernier) café de la journée en mains, je commence à taper ces lignes sans savoir où je m’en vais. Ce que je sais, par contre, c’est que des journées comme aujourd’hui me font énormément de bien. J’essaie d’en prendre de temps en temps. C’est contre-intuitif de s’arrêter, je sais, mais je réalise de plus en plus que de ralentir augmente mon efficacité. J’aimerais être à fond la caisse, toujours. J’ai longtemps pensé que j’en étais capable d’ailleurs. Mais au fond, c’est le long terme que je vise. 

Avoir le luxe de se payer des congés est un des avantages de n’avoir aucune dette (voir mon autre article: Un toit payé pour être plus léger). Au lieu de voir l’argent que je perds en ne rentrant pas au travail, je vois le temps que je gagne avec ma blonde, avec moi-même, avec mon âme. Je peux profiter d’une journée simple, mais tellement payante! Au lieu de me demander ce que je peux retirer de la vie, je peux me questionner sur ce que j’ai à offrir au monde (Wooooo, ça c’est du profond). 

PRÊT À REPARTIR

Le téléphone sonne, on m’avise que mon shift va commencer plus tôt à 5 heures demain matin. GOOD!…Rise and grind! Je sais que le réveil va sonner à 4 heures, mais j’ai vraiment hâte. Sans joke! Indépendamment du nombre d’heures de sommeil, je vais me lever avec entrain, motivé, prêt à attaquer la journée, car j’ai fait le plein d’énergie aujourd’hui. Lets goooooo!

Est-ce que ça t’arrives des fois d’arrêter la machine, de prendre le temps et d’improviser? Pourrais-tu trouver une façon qui te permet ce genre de répit de temps en temps? Si tu en as envie, laisse moi savoir en commentaires ta façon de recharger ta batterie! Bon mercredi à tous! (ou n’importe quelle autre journée)

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L’étape qui paie, toujours.

L’IMAGINATION

Un de mes meilleurs trucs pour progresser, c’est l’imagination. C’est ce truc qui m’a permis d’atteindre la job de mes rêves, remplie d’action, qui m’a fait quitter le Saguenay pour habiter dans la grande ville, Montréal, qui m’a rendu libre de dettes financières. C’est ce truc qui m’a donné l’opportunité de faire plusieurs voyages notamment au Brésil, au Viêtnam, et en Équateur et d’escalader les mêmes endroits qu’Alex Honnold, un grimpeur professionnel qui a rêvé grand lui aussi, assez pour être le premier à réussir l’exploit de l’ascension du Big Wall El Capitan en solo intégral. C’est ce truc qui m’a donné la chance de faire de la plongée dans des océans pour voir tortues, requins et des drôles de créatures dont je n’avais aucune idée de l’existence. L’imagination, c’est LE TRUC qui me donne du guts, qui me permet de grandir, de m’améliorer, d’évoluer. Celui qui me réveille le matin, avec une vision. Celui qui fait en sorte que je me sens riche, plein d’énergie, motivé, passionné, jour après jour. 

DANS MA TÊTE 

Dans mon imagination, je suis un athlète Master des Crossfit Games, avec mon nom fièrement affiché sur les chandails qu’on me donne en compétition. Je suis père de famille et mes enfants disent que leur papa est le plus fort. Je suis puissant, rapide, agile, plein d’énergie. Je suis au top de ma forme physique et mentale. Je me mesure aux meilleurs du monde parce que c’est à leur contact que je grandis et m’améliore encore. J’inspire les autres à bouger, je les amène à découvrir leur potentiel, je les encourage à poursuivre leurs rêves. 

Dans mon imagination, je voyage à travers le monde et j’ai un impact partout où je vais. On m’invite à transmettre, à partager, à promouvoir ma vision de la vie. Je vole en première classe et dors dans les plus beaux endroits. Je suis témoin de paysages à couper le souffle, je marche sur des plages secrètes, j’escalade les montagnes les plus hautes, je visite des lieux sacrés, je vis des aventures inoubliables. Je rencontre des humains formidables qui m’inspirent et me font progresser, jour après jour. 

Dans mon imagination, je libère des milliers de personnes de leurs dettes, de leur stress, de leurs maladies. La santé mentale, physique et spirituelle des gens s’améliore. Ainsi, ils ont à leur tour un impact sur le monde, chacun à leur façon. L’argent n’est plus l’objectif. Le temps, l’épanouissement, la santé sont devenus la vraie richesse. On se demande comment on faisait, avant. 

Dans mon imagination, il y a de moins en moins de monde dans les hôpitaux, malades, qui désespèrent d’être en santé. Chacun s’entraide, coopère, vit pleinement jusqu’à la toute fin. Tout le monde profite de chaque instant et est en mouvement, constamment. Les pilules ne sont plus à la mode. On croque à pleine dent dans de bons aliments, comme on croque dans la vie. On prend soin de notre planète. On entend rire fort. On voit sourire grand. On sent l’amour. L’énergie est partagée, redirigée, transformée, décuplée. Chaque âme est plus inspirante que la suivante. Jusqu’au dernier souffle, la passion est là, sans jamais s’éteindre. Nos élans sont immortels. 

Dans mon imagination, je fais partie d’une équipe d’élite. Mon entourage me pousse à me dépasser, à livrer la marchandise. Je donne le meilleur de moi-même, je fais des erreurs, j’apprends, je corrige le tir et je continue. Je tombe parfois, je me relève toujours. J’ai la chance incroyable de faire partie de cette culture. J’en veux plus. J’en veux encore. J’en veux toujours. Servir et protéger est ma mission. 

LES EFFETS 

Je suis un rêveur. Je l’ai toujours été. Je me permets de voir grand dans ma tête. Je le fais chaque jour. Certaines choses se réalisent. D’autres non. Mais en rêvant, les yeux fermés ou ouverts, mon conscient et subconscient travaillent pour moi. Avec des images en tête, j’avance dans la direction souhaitée. Même si je n’atteins pas parfaitement ma vision, chaque destination rêvée, chaque compétition visée, chaque objectif fixé me rapprochent quand même plus de ces buts, simplement en les imaginant. 

Et toi, as-tu une vision? Te laisses-tu rêver grand aussi. Lâche-toi lousse, vise haut, vise loin, même si ça te semble irréel ou impossible. Ne prétends pas pouvoir prédire le futur. Sois précis, dessine-le clairement dans ton esprit, ressens-le. Ta job rêvée (ou pas de job), ton voyage le plus fou avec ta famille, un accomplissement qui te ferait vibrer, ton compte de banque plein à craquer ? Imagine ce que tu veux, toi aussi. C’est permis, c’est légal et c’est gratuit! 

Si tu appliques déjà ce truc dans ta vie, j’aimerais savoir quels projets ton imagination t’a permis d’accomplir. Aussi, si tu penses que ce truc peut aider quelqu’un, n’hésite pas à lui partager mon article!

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4 livres pour tout arracher

Procrastiner, se perdre sur Youtube, la paralyse par l’analyse, ça t’arrive à toi aussi? Voici des suggestions de lectures sur la productivité qui ont bien fonctionné pour moi. J’ai écouté les versions audio originales (en anglais) grâce à l’application Audible (voir mon autre article à ce sujet). Certaines de ces oeuvres ont été traduites en français également. Il s’agit de 4 styles différents, racontés directement par les auteurs, que j’ai mis dans mon coffre à outils. Souvent, des passages ou des concepts de ces livres me viennent à l’esprit et je les applique lorsque j’en ai besoin. Ces livres continuent d’avoir un impact sur moi et m’aident beaucoup à prendre action, même quand les doubles espressos ne font plus effet! D’ailleurs, je suis dû pour en boire un!

The 10x rules (Grant Cardone)

Si tu cherches une façon d’atteindre tes objectifs et que tu as de la difficulté à prendre action, je te suggère fortement la version audio. Impossible de ne pas sentir l’énergie à travers la voix de ce gars-là. Je t’avertis par contre, c’est le genre d’auteur que tu aimes ou tu n’aimes pas. C’est un homme d’affaire intense, passionné qui ne passe pas par 4 chemins pour exprimer sa pensée. J’ai souvent fait l’erreur d’écouter ce livre avant de me coucher car j’étais trop dedans (insomnie garantie).

The one thing (Gary Keller)

Vraiment bon pour permettre de bien cibler et surtout comprendre nos priorités. Quelle est LA chose que tu dois faire MAINTENANT, qui fera en sorte que tout le reste sera plus facile, ou même non nécessaire? C’est dur de travailler de façon optimale. Ce livre permet de voir nos tâches sous un autre angle et de bien se questionner pour mieux structurer notre temps. Les trucs sont utiles et peuvent aider dans n’importe quelle sphère de nos vies. Pour éviter bien du travail dans le vide, ça vaut la peine de prendre le temps de le lire…ou de l’écouter!

The 5 second rule (Mel Robbins)

Le plus dur, c’est le décollage. Sortir du lit, se lever du divan, je sais, on est tellement confortable! Mel Robbins nous propose un concept qui fonctionne bien pour arrêter de procrastiner et juste DÉBUTER. Ce n’est rien de compliquer et ses idées sont bonnes et faciles à retenir. 5, 4, 3, 2, 1…

Can’t hurt me (David Goggins)

Il y a du monde qui ne sont juste pas arrêtable. J’aime lire des biographies de temps en temps pour m’inspirer. Ce gars-là est.. comment dire… un peu intense! J’ai aimé le fait que l’auteur prenne le temps de discuter et proposer des petits exercices après chaque chapitre pour renforcer notre mental et garder notre motivation. Son parcours de vie, ses obstacles, sa carrière militaire et sportive….et moi qui me trouvait productif!

J’aurais pu continuer ma liste mais je vais m’arrêter ici pour l’instant. Si un de ces livres peut t’aider à résister au bouton Snooze, à sortir du mode veille sur le divan, ou à défoncer le mur qui te bloque depuis longtemps, j’en serai vraiment content. Laisse moi savoir si tu décides d’essayer une de ces suggestions et si ça t’es utile. Aussi, si tu as un autre livre que tu as aimé dans le même sujet, n’hésites pas à me le proposer!

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Le secret des gros biceps

Ah ah, je t’ai bien eu avec le titre! Ben non, cet article ne va pas te parler du « preacher bench dumbbell hammer curl » ni du « reverse grip EZ bar skull crusher » avec tempo négatif (en passant, si tu connais ces exercices, tu es mon « boy »…ou ma « girl » bien sûr). Quoique super efficaces pour la pompe et pour avoir de gros « Pipes », ce n’est pas nécessairement ces exercices qui font en sorte que j’ai hypertrophié mon corps.

Je te partage ici ce qui fonctionne bien pour moi en termes d’entraînement physique. Il s’agit de ma façon de faire et aussi de petits trucs qui pourraient aider n’importe qui, mais surtout des gens qui commencent ou qui n’arrivent pas toujours à garder leur motivation. 

La constance

Je t’entends déjà: « C’est plate! Bouuuuu! » Mais attends un peu, retiens ta tomate quelques instants. La constance à l’entraînement, ce n’est pas nécessairement ennuyeux. En fait, ça peut être tout le contraire! Pas obligé de suivre la même routine, semaine après semaine. Quand je parle de constance, je parle plutôt de bouger, au moins un peu, presque chaque jour. C’est ce que je fais. 

Bouge à ta façon

Les journées où j’ai envie de pousser et que je déborde d’énergie, je peux faire deux sessions structurées (OK! des fois trois!), qui respectent la programmation de mon gym de façon religieuse. 

Toutefois, il y a certaines journées où j’en ai moins envie, où j’ai moins de temps, où j’ai des petits bobos, où j’ai moins le feu sacré. Ces jours-là, j’essaie de bouger quand même (#justepourbouger). Cela m’arrive fréquemment d’inventer mon workout on the spot. J’y vais avec l’inspiration du moment. Je varie toujours les mouvements afin que mes entraînements ne soient jamais pareils. Je me motive en me disant que je vais m’entraîner léger, diminuer mes charges, bouger moins vite et en profiter pour me concentrer sur la technique et l’exécution des mouvements. Faire circuler le sang et monter légèrement mon rythme cardiaque me permet de récupérer plus rapidement et de ramener mon énergie (qui a parfois tendance à prendre la poudre d’escampette). Je mets le chrono à off et je bouge, tout simplement, sans attente.

Sortir du gym

Des fois, je sors du gym et je vais faire de l’escalade, je vais nager, je pars en vélo, je m’invente un WOD (WORKOUT OF THE DAY) que je fais dans mon salon ou dans mon parking, je vais jouer dehors dans le gazon au soleil nu-pied (voir les bienfaits de se « grounder » à la terre), je fais du yoga ou des étirements, je varie mes partenaires d’entraînements. Bref, je mets un peu de ketchup! 

Changer d’environnement, ça me fait du bien et ça me permet de rencontrer de nouvelles personnes qui vont peut-être m’en apprendre plus sur un sport ou une activité que je connais moins. Ça vient parfois raviver mon énergie et ma motivation, ou m’en donner encore plus. 

Quand tu pognes un « OUFF, pas aujourd’hui »

 Le plus dur, c’est de commencer. Toujours. Puisque c’est le décollage qui demande le plus d’énergie, tu peux essayer de commencer à bouger de façon ridiculement lente. Exemples: faire des air squats au ralenti, un petit jogging ultra smooth, pédaler tranquille sur un vélo, ou même marcher. Concentre-toi sur ta respiration. Respire par le nez, lentement. Même si tu es un athlète avec des objectifs, enlève-toi la pression de performer quelques instants. Profites-en pour remercier la vie. Merci  d’avoir un corps en santé, merci d’être capable de bouger, merci d’être raqué, merci pour la chance d’être au gym, merci d’avoir des partenaires d’entraînements aujourd’hui, ou, au contraire, merci d’être seul un moment avec toi-même! Une fois la machine bien échauffée, il y a de bonnes chances que tu ne regrettes pas et que tu donnes un bien meilleur rendement que ce à quoi tu t’attendais. 

Pour les néophytes

Concentre-toi sur le fait de bouger, jour après jour. T’sé, ça n’a pas vraiment besoin d’être compliqué ni long. Au début, tu peux viser 15 minutes, 10 minutes, ou même 1 minute. Je suis sérieux! Bon, c’est sûr que tu ne vas pas aller aux Jeux olympiques avec un workout d’une minute, mais pour créer le momentum, je te garantis que ça peut faire la job. Persévère, jour après jour, petit peu par petit peu, afin d’implanter en toi cette habitude. 

Vas-y avec ta propre progression, à ton rythme et commence petit. Ton but, c’est de créer la coutume. Une fois cette étape réussie, tu vas en vouloir plus qu’une minute. Tu vas même en venir à avoir hâte de bouger. Si l’idée de sortir de chez toi, de te déplacer au gym te donne seulement l’envie de te mettre en petite boule au sol en position foetale, ne réfléchis pas plus longtemps, lève-toi et squat dans ton salon maintenant! 3, 2, 1 go…

Le X dans le calendrier

Les gens qui écrivent leurs objectifs sur papier ont plus de chances de les atteindre. Ç’est facile à faire et en plus c’est gratuit! Passe un contrat avec toi même de bouger X nombre de minutes par jour. Ensuite, choisi un agenda ou un calendrier dans lequel tu peux écrire le nombre de minute ou faire un X rouge (ou n’importe quelles couleurs) quand tu réussi. Ça doit être quelque part de visible pour toi. Après quelques X consécutifs, ne brise pas ta série. Sers-en toi pour te motiver à continuer. Plus elle deviendra longue, moins tu voudras la briser. Puisque même 1 minute peux fonctionner, l’excuse classique « je n’ai pas eu le temps aujour’hui » sera totalement rejeté!

Essaie-le et fais-moi savoir combien de jours consécutifs tu réussis à t’entraîner #justepourbouger

Le bambou chinois

Je te laisse avec une petite histoire puissante (en anglais) racontée par le conférencier Les Brown, qui saura faire germer en toi la graine de la constance et faire pousser les fibres musculaires de ton brachial.

P.S. Si tu penses que mon article pourrais aider un membre de ta famille, un ami ou quelqu’un dans ton entourage, n’hésites pas à lui partager. Aussi, laisse moi tes commentaires si tu en as envie!

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